…sur le net comme dans notre société, se fond dans la fonction. On n’existe que par les flux qu’on est capable de produire, les flux qu’on gère et souvent ceux qu’on peut consommer.
Pour exister, Piwi doit produire, consommer de l’info et relayer ces infos.
L’urgence-omniprésence l’oblige à tout noter, tout commenter et tout savoir (?) sur ce qui se passe en fonderie, répondre à toutes les sollicitations et même si possible, avoir raison toujours (?) et tout de suite.
Impossible à Piwi de répondre à toutes ces fortes contraintes.
Certains abandonnent, d’autres dont Piwi s’acharnent avec « le clic de plus » avec pour seul espoir : remplir la fonction de producteur d’informations et en définitive voir son existence subalternisée.
C’est alors que la misère numérique s’installe, et l’addiction avec. Petit délire soumis à votre sagacité.