300 ans avant notre ère. Avec Euclide, le premier véritable algorithme permet le calcul du « plus grand dénominateur commun ».
IXe siècle après J.-C. Le mathématicien Muhammad Al Khwarizmi, auquel on doit notre système de numération décimal, laisse son nom à deux mots fondamentaux : « algèbre » et « algorithme ». C’est le moine Adélard de Bath qui introduit le terme latin « algorismus ».
1940. Alan Turing, considéré comme le père de l’informatique, décrit le premier modèle mathématique d’un algorithme.
1997. L’université Standford dépose le premier brevet de l’algorithme PageRank, à l’origine de Google.
2012. Google indique avoir indexé plus de 30.000 milliards de documents. Il ne communique plus de chiffres depuis.
Sans verser dans une opposition stérile et rétrograde, ni nier les progrès spectaculaires générés par l’utilisation de ces fameux algorithmes, il nous faut rester prudent et garder la tête froide.
QQ principes de base et de bon sens :
– « Cessons de considérer les algorithmes comme des dieux ! La première erreur est de transformer les ordinateurs en dieux. La deuxième, de traiter leurs sorties comme les Ecritures. »
– « Ce n’est pas la technique qui nous asservit, mais le sacré transféré à la technique. (J.Ellul). »
piwi ne se trouve pas en opposition et apprécie le commentaire précédent auquel il attache plutôt de l’importance.
On peut aussi rajouter ce commentaire d’un illustre personnage :
« Je crains le jour où la technologie dépassera les capacités humaines.
Le monde risque alors de voir une génération de parfaits imbéciles. » Einstein