Malgré ce titre que je trouve ambigu;, nous trouverons cette intéressante vidéo de TFI de superbes images qui honorent notre profession et ses savoir-faire
Notre très jeune ESFF en responsabilité Mathilde Guenin y fait une prestation remarquable.
Bravos
LCI
Qu’ont en commun les piétons brésiliens, lituaniens, portugais et français ? Ils sont susceptibles de marcher sur les mêmes plaques d’égouts. Des plaques fabriquées en Meurthe-et-Moselle. La fonderie exporte aujourd’hui dans plus de 70 pays.
Dans la rue, vous avez forcément déjà marché sur l’une d’entre elles, les fameuses plaques d’égouts ciglées de trois lettres : PAM comme Pont-à-Mousson en Meurthe-et-Moselle. C’est dans cette ville et son usine qu’elles sont produites depuis près de 172 ans. Une renommée qui a séduit cette jeune ingénieure recrutée il y a trois ans. Pour d’autres, comme Florent, cette usine c’est d’abord un héritage. Un savoir-faire qui permet aujourd’hui à la fonderie de débiter 3 000 plaques par jour, mais aussi 2 000 mètres de tuyaux de canalisation. C’est aujourd’hui sa principale activité. Voilà près de deux siècles que ça dure.
Des années 50, il reste encore certains vestiges comme ces fameuses poches, ces grosses cuves qui réceptionnent la fonte. Mais aujourd’hui, plus besoin de les manipuler, les machines s’en occupent. Les moules tournent sur eux-mêmes. Les tuyaux prennent forme en quelques secondes. Ajoutez à cela quelques robots nouvelle génération, et l’on comprend comment l’usine a résisté à la concurrence pendant des décennies. L’usine tourne désormais une nouvelle page après 170 ans de charbon, place à l’électricité avec l’arrivée prochaine de nouveau four. Une révolution pour ce directeur industriel. Quant aux plaques d’égouts, elles prennent, elles aussi, un petit coup de jeune : 110 couleurs et motifs fantaisistes. De quoi faire perdurer leur renommée dans le monde entier.