PATRICK BELLITY (cliquer sur l’illustration pour mieux lire)
Si un pays était géré comme une entreprise, il est fort probable que le dirigeant en regardant ce tableau et le niveau de chômage récurrent issu de la désindustrialisation réunirait son comité de Ministres en urgence pour leur dire la chose suivante : « Si nous voulons retrouver une industrie compétitive rapidement il nous faut abaisser nos charges au dessous du niveau de notre compétiteur historique l’Allemagne,
et même nous situer légèrement au dessus de l’Espagne qui nous pique tous nos projets automobiles, ce serait l’idéal »
« Alors Mesdames et Messieurs au boulot ! Voilà l’objectif, trouvez-moi 10 points de charges à enlever pour que notre économie reparte sur les chapeaux de roues afin de ramener notre chômage à 4 % et recréer ainsi de la richesse à partager, parce que nous la produisons plutôt que de continuer à nous endetter pour boucler nos fins de mois. »
Mais, la France n’est pas une entreprise et l’on va me rétorquer que ce n’est pas possible que le consensus n’existe pas dans notre pays comme il peut exister dans d’autres.
On va me dire que gagner 10 points en si peu de temps c’est impensable, inimaginable, vous sortez d’où ?
Et si on essayait, juste pour voir ce que ça fait que de réussir ?
Juste pour mon info :
ces 10 points de charges sur toutes les entreprises françaises,
ça représente combien d’euros (qu’à court terme l’état ne pourra plus dépenser ailleurs) ?
Malheureusement s’il réunissait son comité, il demanderait plutôt,
Quelle serait la solution pour que certains chômeurs n’apparaissent plus dans les listes..
Quelles primes ou avantages pourrions nous supprimer aux employés pour que nos actionnaires et banquiers ne râlent plus
De quel atelier ou entretien machine pouvons nous nous passer afin de pouvoir profiter de la trésorerie pour effectuer des montages financiers intéressants…
Elle est là pour moi la réalité…