Cette technologie, baptisée Hybrid Air, utilise les nouveaux trois-cylindres 1.2 VTi 82 présents dans les Citroën C3 et Peugeot 208 ainsi que le 1.2 THP 110 qui sera lancé fin 2013. A cela s’ajoute un ensemble moteur/pompe hydraulique et une transmission automatique qui prennent place sous le capot aux côtés du bloc thermique.
Le stockeur d’air comprimé situé sous l’habitacle se recharge grâce à un système de récupération d’énergie lors des phases de freinages et de décélération, de la même manière que le KERS permet de charger les batteries d’un système hybride essence/électrique.
Cette motorisation hybride propose trois modes : essence, mixte et zéro émission (n’utilisant que l’air comprimé pour la propulsion du véhicule). PSA ne donne aucune autonomie en mode zéro émission mais explique que celui-ci serait utilisé entre 60 et 80 % du temps en ville. En revanche le groupe français assure que ce système inédit, pour lequel il a déposé 80 brevets, permet de réduire la consommation de 45 % en usage urbain tout en augmentant l’autonomie de 90 % par rapport à une motorisation de même puissance.
Ainsi, il permettrait à une Peugeot 208 d’afficher une consommation mixte de 2,9 l/100 km tandis que ses rejets de CO2 seraient contenus à 69 g/km. Pour rappel, la 208 1.2 VTi consomme 4,5 l/100 km et rejette 104 g CO2/km.
L’Hybrid Air sera lancée à partir de 2016 sur les citadines du groupe avant d’être adaptée à certains véhicules utilitaires.
Pour ceux qui ne l’auraient pas su ou oublié, Jacques Werdefroy avait monté des moteurs à air comprimé sur les poches de coulée, à St Calais c’était en 1980 :les vieux trucs ressortiraient du bois.
On dois aussi à Jacques cette info du fond…du Centre où il bat lui aussi en retraite. Piwi le remercie pour sa vigilance.