Moret Industries est passé à l’offensive dans la plupart des BRIC. Moyennant 1 million d’euros, une filiale employant une quinzaine de personnes a été créée, en 2010, à Bombay. A la même époque, le groupe a investi 3 millions d’euros au Brésil dans une nouvelle usine, qui emploie une quarantaine de personnes. Selon les prévisions du PDG, elle devrait générer une « quinzaine de millions d’euros de chiffre d’affaires cette année, contre 4 millions en 2010 ». Quant à la Russie, l’environnement juridique et administratif du pays est jugé « encore trop complexe » pour envisager dans l’immédiat une implantation industrielle.
Cet essor s’accompagne d’investissements importants – 3 % du chiffre d’affaires chaque année – en R & D. Via sa branche Ensival-Moret, le groupe s’est imposé comme une référence internationale sur le secteur des pompes techniques ou puissantes, utilisées dans la pétrochimie, l’énergie ou la papeterie. Récemment salué comme un exemple de ces « champions français cachés » par Jean-Yves Gilet, directeur général du FSI, Moret Industries réalise 320 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 1.600 personnes à travers le monde. Le groupe, créé en 1868 à Saint-Quentin, est toujours détenu par la famille du fondateur.
Guillaume Roussange, Les Echos
C’est du champagne chinois ou français dans les coupes?
C’est du champagne français, produit en France mais appartenant peut-être à un groupe chinois ?