Est-ce la fin d’un monde ? Cette année, le Mondial de l’automobile, qui ouvre ses portes ce jeudi à Paris, offre un nouveau visage. Les vendeurs de rêve, les Lamborghini, Aston Martin ou Bentley ou Rolls-Royce, et plusieurs marques grand public (Ford, Volvo, Mazda) ont décidé de snober l’édition 2016 du Salon. Et plusieurs grands patrons, comme ceux de BMW, Fiat-Chrysler et Mitsubishi, ne se donnent pas la peinent de passer.
D’autres figures font pourtant leur apparition. Comme des spécialistes des VTC (Voitures noires…), de la location (Sixt) ou du covoiturage, tel que Blablacar, un petit nouveau Porte de Versailles. « C’est une belle exposition auprès de notre coeur de cible, les gens qui ont une voiture. Et puis, c’est aussi un moyen pour nous d’entrer en contact avec les constructeurs », souffle-t-on au sein de la (grosse) start-up française.
Voiture électrique, autonome, etc….Voilà la nouveau « buzz » (que je n’aime pas ces termes à la mode : y a pas l’équivalent en français?).
Concernant le futur de l’automobile en général, il faut garder la tête froide. Il n’y a pas encore de gammes de véhicule post-moteur thermique suffisamment vastes pour offrir le choix à toutes les utilisations : ville, grands parcours, transport de marchandises, …
Il faut encore s’attendre à des progrès, l’ouverture de nouvelles voies technologiques, prendre en compte les limitations en terme de capacité (matières premières pour les systèmes électriques, bornes de rechargement, fabrication et distribution hydrogène, etc).
Comme pour le PMP, dont on prédisait qu’il allait révolutionner la technique de fonderie il y a 20-25 ans (on sait ce qu’il en advint!!), méfions nous de nos soi-disant experts en futurologie. Leur boule de cristal n’est pas toujours aussi transparente qu’ils veulent nous le faire croire : La prévision est un art difficile… surtout lorsqu’elle concerne l’avenir !!
C’était quoi le PMP ?
Procédé à Modèle Perdu, aussi appelé Lost Foam pour les adeptes du franglais.
Il a trouvé son application pour certaines productions, mais n’a pas été la « grande révolution technologique » de la Fonderie traditionnelle au sable, comme trop vite annonçé.