En ce moment, environ 1.000 boîtes de vitesses et 1.300 carters sortent de la chaîne tous les jours.
Selon Les Echos –
Le constructeur automobile américain a décidé de ne plus investir dans son site de production de boîtes de vitesses de Blanquefort, en Gironde -L’activité du site est assurée jusqu’en 2019,
En 2013, le constructeur avait signé un accord-cadre avec les pouvoirs publics et les syndicats, garantissant 1.000 emplois jusqu’en mai 2018 en échange d’une subvention de 12,5 millions d’euros.
Initialement, cette usine devait être implantée dans les Ardennes, aux Ayvelles, un terrain ayant été mis à la disposition de FORD.
Mr Chaban Delmas, alors maire de Bordeaux, a fait en sorte qu’en finalité ce soit Blanquefort.
A la même époque, Citroën avait pris la décision de fermer sa fonderie de Clichy. Le Conseil Général des Ardennes a rebondi sur cette opportunité, d’où l’implantation de la fonderie Citroën aux Ayvelles.
Avec du recul, tant mieux pour le département des Ardennes
A l’époque de la création de cette usine Ford à Bordeaux, je travaillais à Floirac dans une PME reprise depuis peu par AMRI (Arts et Métiers Rivals) devenu KSB.
Faire travailler des bordelais en 3×8 = un exploit ! Aussi les salaires d’embauche furent beaucoup plus élevés que la moyenne dans l’industrie locale qui s’en désola pendant quelques années et fut obligée de s’aligner dans le temps.
A l’époque ce fut une usine ultra moderne et très performante, qui payait ses fournisseurs à 60 jours contrairement aux autres constructeurs automobile qui étaient à 90, voire 120 jours !
Faisant la remarque à une réunion d’acheteurs d’un grand constructeur français, il me fut répondu par le patron des achats que bien qu’implanté sur le territoire français, Ford n’était pas français.
Un partout, la balle au centre !