MBF : Manzoni Bouchot Fonderie doit vivre demain car ici se concentrent des investissements lourds et des savoir-faire importants sur des pièces nécessaires à l’industrie automobile française (Renault pour 75% Stellantis 20%). Les pièces habituellement refroidies à l’eau sont ici refroidies à l’air pour éviter l’oxydation dans les petites cavités.
Avec mon ami Bernard Belperche, nous avons pu apprécier cet outil, dont cette presse neuve (2 ans) de 2 500 tonnes et les compétences des salariés .
A vous les fondeurs, lecteurs de ce blog, par ce reportage photographique, nous laissons le soin d’apprécier ces savoir-faire pour aider à trouver une solution … et la bonne !
Il n’est pas envisageable de voir disparaître ces savoir-faire.
Nous, pauvres petits retraités qui avons du mal à vivre car nos retraites n’augmentent pratiquement pas depuis quelques années et sommes de plus en plus taxés, retaxés, « pompés », impôsés, etc… et j’en passe… que pouvons nous faire ??? si ce n’est relayer cette crise qui affecte actuellemnt et gravement cette belle fonderie auprès d’investisseurs potentiels capables avec les autorités locales, régionales, etc… de reprendre et faire repartir cette entreprise en s’assurant que Stellanis mais surtout Renault tiendrons les engagements qu’ils auront su leur faire prendre.
Nous ferons et les aiderons, forts de notre relationnel.
Manzoni Bouchot est un excellent fondeur présent chez Renault depuis plusieurs décennies mais il ne faut pas oublier deux facteurs essentiels:
– d’une part après avoir vendu ses fonderies Renault à compris son erreur et n’a pas hésité à réinvestir dans des micros-fonderies et ce en amont des sites d’usinage ce qui enlève des parts de marché aux fondeurs de rang n-1.
– D’autre part et cela pourrait être vrai pour la SAM, ils sont faces à une concurrence forte, face à des groupes comme Fagor ou CIE Automotive et il y en a d’autres et leur avenir passe peut-être par leur intégration dans une structure de ce type qui lui apporteront des ressources qu’ils n’ont pas ou plus.
Quelles sont les fonderies françaises sous-pression qui seraient en capacité de continuer ce travail avec ses potentialités ?
Cléon ? Eurocast ?
Sommes nous obligés d’aller à l’étranger ?
Le contexte est hyper compliqué chez Renault, on ne sait pas trop où on va.
Aujourd’hui Cléon produit déjà une même pièce qu’MBF.
Aussi peu de commentaires sur un tel sujet est désolant.
Ce blog serait -il à ce point peu crédible.
Faites le moi savoir.
L’individualisme des fondeurs serait donc : Chacun pour soi
er Dieu pour tous ?
Une fois pour toute lorsque Stellantis ou Renault ont les ressources en interne ils se doivent de les saturer afin d’obtenir la meilleure compétitivité par rapport à ce qu’ils trouveraient en externe. 90 ou 95 % d’engagement de ses moyens c’est toujours mieux que 60 ou 70 même si cela déplaît aux partenaires dits sociaux ou assimilés !
Par contre la réalité d’une entreprise comme MBF ou la SAM maintenant qu’elles ont été dépecés par les repreneurs liquidateurs successifs c’est certainement d’intégrer un groupe métier plutôt que les énièmes élucubrations d’un petit monsieur qui se prend pour le « pape » de l’industrie.
Pour une fois soyons humble ce monde de demain soit disant meilleur sera PIRE !!! et ce n’est pas en négociant des volumes reposant sur l’inconnu avec nos deux constructeurs nationaux que cela ira mieux.
Même si ce commentaire ne fait pas plaisir il se veut malheureusement réaliste.
PIWI : en effet et surtout avecun avenir electrique pour lequel les prévisions sont bien incertaines.