LES ECHOS –
Le foot, et après ?
La Coupe du monde a constitué un divertissement appréciable pendant quelques semaines. mais d’autres fêtes nous attendent, certains, sur la planète, ne peuvent échapper à leur malheur.
Une ouvrière peint des répliques du trophée de la Coupe du monde à Hanoï, le 16 novembre 2022. chroniqueur aux « Echos »)
Retenons d’abord, sans honte, le meilleur de ce Mondial : des matchs magnifiques (dont celui de la finale ) ; la fraternisation des joueurs après le coup de sifflet final ; des émotions légères offertes à des peuples vivant souvent des destins très difficiles ; des conversations passionnées entre des parents, des amis, des inconnus ; une large partie de la planète rassemblée ; des pays pauvres triomphant d’équipes milliardaires (vive le Maroc !) ; une prise de conscience renouvelée de l’unité de la planète, de la possibilité d’être gais ensemble, de concourir sans haine.