Dans Les Echos
Carlos Tavares, le patron de Stellantis ne se paie pas de mots et surprend son monde en plaidant pour le maintien de l’objectif européen de 100% de voitures électriques en 2035.
Sa paie aussi a surpris (36,5 millions d’euros l’an dernier) mais a été approuvée à 70% par des actionnaires satisfaits de sa stratégie. Il faut dire qu’en dix ans, il a réalisé un parcours remarquable depuis la reprise de PSA au bord de la banqueroute à la constitution d’un groupe réunissant Opel et Fiat Chrysler, une odyssée que racontent avec force détails Julien Dupont-Calbo et Guillaume Guichard.
On ne découvre pas cette autre évidence pointée par Florent Menegaux, le patron de Michelin: avec un Smic (1.398,69 euros), il est difficile de vivre décemment à Paris.
D’où cette initiative remarquée visant à offrir un «salaire décent» à tous les salariés dans le monde, tenant compte des différences de coût de la vie. D’autres grandes entreprises mettent également en place des programmes de minima sociaux, notent Matthieu Quiret et Dominique Chapuis.