la Fonderie mayennaise, en redressement judiciaire depuis le mois de janvier.
La Société coopérative et participative (Scop) a jusqu’au 15 mai pour « améliorer son offre et constituer son dossier de reprise », selon Bruno Lejot, responsable du bureau d’études, et Zakaria Oujdit, responsable de production.
Le maire, Michel Angot, dit se mobiliser, avec la communauté de communes pour « espérer sauver les emplois ».
Les 114 salariés restent toujours dans le flou. Ils sont menacés d’être licenciés après le 29 mai.
Malgré le sursis de 15 jours accordé à la Fonderie mayennaise pour trouver un repreneur, la centaine de salarié a appris aujourd’hui que le tribunal de commerce de Laval a placé l’entreprise en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité jusqu’au 29 mai. Aucun repreneur potentiel n’a donné suite malgré les 2 millions d’euros de contrats en attente.
Ce n’est pas la première fois que l’entreprise centenaire se trouvait en difficulté. Déjà en 2007, la fonderie de Brives était placée en liquidation avant de trouver un repreneur : elle se séparait de la moitié de ses salariés. En 2008, c’est au tour de la communauté de communes de voler au secours de l’entreprise en rachetant notamment les murs de la fonderie. Elle se mobilisera de nouveau en 2014 pour le développement de l’entreprise en investissant dans une sablerie.
Depuis, la société peinait à redresser la barre. Pourtant, les investissements continuaient, l’entreprise améliorait son appareil industriel en mettant en œuvre un nouveau mode de fusion au sein d’un nouveau bâtiment. L’ambition de l’entreprise demeurait intacte malgré les aléas : rester une entreprise de référence et assurer le meilleur service à ses clients pendant de longues années…