selon Sud Ouest :
Le tribunal de commerce a mis fin à l’entreprise de Xavier Etcheverry qui avait repris en 2005 l’activité de la Safam.
Le chef de l’entreprise LF Tech, Xavier Etcheverry, avait fini par demander la liquidation. Ce n’était donc pas une surprise qui l’attendait hier matin, au tribunal de commerce. Depuis fin 2009, date du dépôt de bilan, la fonderie n’a pu mettre en œuvre le plan de continuation espéré. Un coup dur, mais prévu par les 16 employés.
« On y a longtemps cru », regrette la représentante du personnel, Josiane Petit. « L’enthousiasme de Xavier Etcheverry nous a portés. Il avait le potentiel avec le personnel qui venait de la Safam et ce directeur, attaché à son projet, qui bataillait pour le faire vivre… ». La société LF-Tech était née sur les cendres de la Safam (1). Une dizaine de chaudronniers avaient suivi en 2005. La réalisation de pièces pour des chariots élévateurs avait dopé la production : une quarantaine de personnes travaillaient dans l’atelier.
Pour le PDG comme pour les salariés, l’entreprise a surtout été plombée par une situation inextricable concernant son implantation : un bail de deux ans avait été signé en 2005 pour l’occupation des ateliers de l’ex-Safam. En 2007, le bail n’a pas été renouvelé : LF-Tech s’est retrouvé occupant sans titre. Jusqu’à ce que le liquidateur de la Safam, propriétaire des ateliers, présente une facture de 50 000 euros de loyers impayés, assortis de 63 000 euros de pénalités. Un coup dur qui s’ajoute à l’arrivée de la crise économique et une sérieuse baisse d’activité.
Un plan social et le rachat du bâtiment par la Communauté d’agglomération avaient redonné de l’espoir mais fin 2009, l’entreprise avait été placée en redressement.
Le bail « précaire » consenti par la communauté d’agglomération aurait dissuadé les investisseurs et coupé la route aux subventions des autres collectivités.
Hier, le couperet est tombé. L’amertume a définitivement pris le pas sur l’enthousiasme. Et ce malgré la visite, la semaine prochaine d’un entrepreneur en fonderie intéressée par un rachat.
(1) La fonderie de Mousserolles avait compté jusqu’à 600 salariés. À sa liquidation, en 2005, 120 personnes travaillaient à la Safam.
Qui a des nouvelles de Michel ARIAS de la 78 qui après son stage devait travailler à la SAFAM ?