Par Helene Dupuy – Les Echos
Parmi les innovations perçues comme les plus utiles, l’imprimante 3D arrive en tête pour près d’un tiers des Français, selon un sondage Viavoice-Vinci-Les Echos. Elle permet notamment la création ou la reproduction d’objets en trois dimensions au moyen d’une imprimante. Créer ou cloner avec une très grande précision un nombre infini d’objets de petite taille devient possible grâce à cette méthode. Si certains l’annoncent déjà comme le vecteur d’une » troisième révolution industrielle ”, la prudence reste de mise. Avant d’en arriver à la production de masse, reste déjà à passer du prototype à une production limitée.
Viennent ensuite l’avion électrique pouvant transporter des passagers ou des marchandises (27%), puis la nanoélectronique (24%) ou encore l’e-learning. Le « Cloud computing » et la réalité augmentée, en revanche, ne recueillent pas l’enthousiasme des foules. Moins de 7% des Français approuvent l’utilité de ces innovations.
VIDEO Stratasys surfe sur la vague de l’impression 3D
L’innovation passe par les ingénieurs
Par ailleurs, les ingénieurs exercent l’un des métiers les plus innovants selon une majorité de Français. Un peu moins de la moitié des sondés (43%) placent ainsi « les ingénieurs en informatique » en tête des métiers jugés « les plus innovants actuellement ». Les « ingénieurs en électricité » arrivent également en bonne place, au quatrième rang (18 %) et les « ingénieurs en bâtiment » au cinquième (17%). De même, l’électronique et l’informatique sont perçus comme le secteur d’activité le plus innovant par plus d’un tiers des Français (37%).
Le domaine médical est également fortement plébiscité. Après les ingénieurs en informatique, les chirurgiens occupent la seconde marche du podium. Près d’un quart des Français estiment qu’ils figurent parmi les plus innovants. Les médecins spécialistes sont à la sixième place. Les juges, les députés ou les comptables se retrouvent en revanche en queue du classement. Seulement 1% des Français interrogés estiment que ce sont des métiers porteurs.
L’imprimante 3D perçue comme l’innovation la plus utile
L’impression 3D n’est pas une innovation puisqu’elle existe depuis bientôt 30 ans et a été crée, en France,par une équipe constituée d’Alain le Méhauté (Alcatel), Olivier de Witte (Cilas) et Jean-Claude André (CNRS) qui l’a brevetée, en 1984. Cilas a rapidement abandonné ces brevets, jugeant que l’invention n’aurait pas d’avenir. Elle a pourtant fait la fortune de l’américain Chuck Hull et de son entreprise, 3D Systems, qui a mis sur le marché en 1986 le premier d’une longue série de produits professionnels, suivis aujourd’hui par des imprimantes 3D grand public.
D’ici quelques années ce marché s’ouvrira au grand public, avec des imprimantes à de prix abordables de 300 ou 400€. Si certains veulent faire croire qu’il y a un intérêt pour le particulier à réaliser sa propre tasse à café,la pièce de rechange de son lave linge, sa propre ouvre d’art, l’intérêt est surtout pôur les producteurs de matières plastique en fil ou en poudre qui pourront ainsi profiter de cette nouvelle manne financière estimée à plusieurs milliards de dollars aux USA ( profitabilité en 3D pa rapport aux cartouches d’encres !!)
Par contre pour les professionnels, la fabrication additive métal sera une indéniable révolution pour la conception des produits innovants
Ce que dis BP est tout à fait vrai, l’impression 3D n’est pas une nouvelle technologie à proprement parler car elle existe déjà depuis une trentaine d’année et qu’elle est déjà très utilisée dans certaines domaines comme par exemple pour la fabrication de prothèses orthopédiques ou de couronnes dentaires.