Dos au mur, l’Europe mise enfin sur la compétitivité
puis le 26 février, présenter un pacte pour l’industrie propre et une législation « omnibus » simplifiant plusieurs réglementations sur les entreprises, notamment la CSRD (sur le reporting ESG), le devoir de vigilance et la taxonomie.
L’Allemagne met une forte pression vu son contexte économique et politique. La France veut aussi aller vite.
Le début d’année 2025 est une « tempête parfaite » pour les entreprises européennes. Ralentissement de la croissance économique, possibles surtaxes américaines imposées par Donald Trump sur les produits européens mais aussi chinois, qui se redirigeraient en masse vers le Vieux continent ; instabilité politique internationale et interne, avec la paralysie des exécutifs français et allemand. Dans ce contexte, la nouvelle Commission européenne a pour première priorité la compétitivité. Sa feuille de route « est la traduction du rapport Draghi » visant à redresser l’Europe économiquement, souligne un haut diplomate européen.