Les syndicats ont décidé de levé le camp car une réunion a été fixée mardi 11 juillet à 15h30 à Bercy. Et la condition pour la tenue de ces négociations est la levée de ce blocage. Seront présents à cette réunion les principaux acteurs du dossier : PSA, Renault, GMD, l’Etat et les syndicats.
Les syndicats ont obtenu la fixation d’un ordre du jour précis pour ces négociations. Quatre points seront étudiés, détaille La Montagne : volume de commandes et chiffre d’affaires, prise en charge des salaires jusqu’au 31 août, nombre d’emploi repris, accompagnement social et indemnités des salariés non repris.
L’enjeu majeur des indemnités pour les salariés non repris
Pour les deux premiers points « ça serait bon », selon Patrick Brun, délégué CGT, cité par La Montagne. Toutefois il doute que tous les acteurs soient d’accord sur le nombre d’emploi repris. Surtout, il affirme à La Montagne que s’il n’y aucune avancée sur la question des indemnités pour les salariés non repris « on repartira au charbon pour bloquer un autre site ». Ce dernier point est essentiel aux yeux des salariés depuis le début. La seule offre de reprise, déposée par GMD, prévoit de reprendre 120 emplois sur 277. Or les salariés de plus de 50 ans qui ne seraient pas repris auraient du mal à retrouver un emploi dans la Creuse où GM&S Industry est le deuxième employeur privé.
Toutefois, jeudi matin, au micro de BFM, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire semblait confiant : « Nous travaillons depuis des jours, nous ne sommes pas loin d’une solution ». GM&S Industry, basé à La Souterraine, a été placé le 30 juin en liquidation judiciaire et l’offre de reprise de GMD doit être examinée le 19 juillet par le tribunal de commerce de Poitiers.
GM&S: la promesse de PSA
Le tribunal de commerce de Poitiers a fixé, ce mercredi, un ultimatum aux protagonistes du dossier GM&S : ils ont jusqu’à lundi 18 heures pour finaliser l’offre de reprise de GMD, la seule en lice, sur l’équipementier automobile de la Creuse. PSA, mis sous pression par Bercy, aurait accepté de promettre 50 millions d’euros de commandes en cinq ans, (contre 36 en trois ans auparavant).