UNE INDUSTRIE DÉJANTÉE ?
Le président de la République dans la présentation de son plan France 2030 a demandé que la France fabrique 2 millions de voitures électriques et hybrides à cet horizon.
Voilà un objectif qui me parle et que j’attendais depuis longtemps.
Si j’osais compléter les propos du President, je rajouterais, avec un maximum de pièces et composants fabriqués en France pour satisfaire les deux piliers qui sous-tendent ce plan : Réindustrialiser le pays et reconquérir notre souveraineté.
Sans oublier une balance commerciale dont on ramène le fléau du bon côté pour le bien de notre économie.
Savez vous que la dernière usine française qui fabrique les roues d’automobiles en aluminium se trouve à Châteauroux (ça ne s’invente pas) et qu’elle est menacée de fermeture définitive faute de repreneur.
Les 2 millions de voitures attendront leurs roues en provenance d’autres pays d’Europe de l’Est, d’Asie où d’Afrique.
Alors si je prends ma calculatrice et que je multiplie 2 millions de voitures par 4 roues, je trouve 8 millions de roues à fabriquer par an et de quoi occuper deux usines et 1000 personnes.
Voilà un bel exemple de relocalisation.
Le process de fabrication d’une roue est quasi entièrement automatisable et en y mettant des moyens modernes on peut facilement égaler les prix de pays à faibles coûts de main d’œuvre et surtout être à proximité des usines de montage pour réduire l’empreinte CO2 également.
Je suis à la disposition des pouvoirs publics pour étudier ce dossier.
PATRICK BELLITY Sur Linkedin
Je ferai deux remarques:
– il me semble sauf erreur de ma part que ce site à dû appartenir à une époque à Montupet. (Piwi ; en effet)
Lorsque l’on connaît la finesse de Stéphane Magnan dans la gestion d’une entreprise, si cela avait été une pépite il ne l’aurait pas lâché.
Aujourd’hui toutes nos voitures sont équipées de jantes alu alors je ne comprends pas l’engouement de P.Bellity qui semblent les découvrir pour les futurs véhicules électriques.
Cette famille de produit est aujourd’hui largement fournie pat l’Asie, mais là il faut y voir des entreprises très robotisées où les employés se comptent. Un robot c’est un investissement et de la maintenance sans charges sociales.
– Seconde remarque je ne comprends toujours pas pourquoi ceux qui prônent le 100 % français auquel j’adhère roulent en premium allemand !
Demander à Thierry Chazot comment Henri Latrasse chassait les détenteurs de véhicules allemands dans son groupe.