Les Fchos –Par Nicolas Barré
Les performances exceptionnelles des groupes du CAC 40 au premier semestre feraient presque oublier que le monde vient de subir sa plus grave crise économique depuis un siècle.
Il est bien difficile d’imaginer, en observant les performances des grandes entreprises, que le monde vient de subir sa plus grave crise économique depuis un siècle
De la mise à l’arrêt inédite de l’économie, il ne reste pour ainsi dire aucune trace. L’effondrement des carnets de commandes est le plus souvent un mauvais souvenir, tant ceux-ci se garnissent de nouveau. Et que dire des banques qui, s’attendant un déluge de défaillances, constatent aujourd’hui que les défauts de paiements sont nettement plus limités que ce qu’elles craignaient.
Qu’en est-il de l’industrie ? des sous-traitants ? de la Fonderie en France ? qui ose répondre à la question de Piwi ?
Les entreprises qui ont contracté des prêts garantis par l’état n’ont pas commencé à rembourser.
En tous cas les constats : délais approvisionnements se rallongent, les prix d’achat montent et jamais aussi peu de personnel pour travailler. Un cocktail détonnant.
Un point en septembre (après congés) nous indiquera plus la tendance.
Piwi remercie Luc Tallet pour son message.
Le CAC 40 n’est pas du tout le reflet des PME et TPE dont font partie les fonderies françaises et leurs sous-traitants
J’aurai peut être du faire Trader à l’école…
Je ne voudrai pas monopoliser par mes idées ce blog d’échanges surtout que je me suis déjà beaucoup exprimé au sujet des fonderies du Poitou néanmoins je voudrai formuler quelques remarques.
Déjà je ne crois pas qu’il y une part majoritaire à l’industrie dans le CAC40.
D’autre part si il se porte bien c’est l’ensemble du tissu industriel de rang n-1 et plus qui part en déliquescence.
Mais c’est malheureusement normal il y a peu d’investisseurs à ce niveau là en France.
Peu de famille Deguy ou de groupe AFE d’où vient Fabrice.
D’autre part les entreprises du CAC40 demandent un niveau de productivité visant à satisfaire ses actionnaires qui entraîne une delocalisation dans les pays à bas-couts.
C’est pour cela que l’expression plus jamais cela m’a littéralement hérissé le poil car ce sera pire il y des dettes énormes à rembourser et les entreprises seront sollicitées via l’impôt
Une dernière chose comparer les entreprises du Dow Jones américain avec le CAC40 et vous constaterez que la plus vieille à 10 ans alors que les nôtres. . . .