L’Opinion –
La dépendance accrue du secteur manufacturier à l’égard d’une Chine plus interconnectée que jamais avec les circuits mondiaux entraîne des pénuries partout sur la planète.
Coronavirus en Lombardie, la quarantaine commence.
La consommation et la production chinoise alimentent la croissance de l’Asie à l’Amérique du Nord, en passant par l’Europe et au-delà.
Les entreprises manufacturières du monde entier sont liées à la Chine par des chaînes d’approvisionnement tentaculaires qui s’appuient sur les usines du pays pour de nombreux produits intermédiaires et finis.
Redoutant d’être contaminés, les travailleurs chinois restent chez eux, ce qui pèse sur le volume de production.
Aux Etats-Unis, les syndicats de General Motors ont averti qu’une pénurie de pièces fabriquées en Chine pourrait ralentir le rythme des chaînes de montage de SUV dans les usines du Michigan et du Texas. L’entreprise a, elle, déclaré qu’elle travaillait à réduire ce risque. Une situation que l’on retrouve ailleurs — même dans des endroits qui peuvent sembler isolés.