Port-Brillet. À la fonderie, le pavillon Danly a retrouvé son toit |
Il paraît plus grand dans le parc que dans l’usine
. Là, il a plus d’ampleur, indique Marcel Ruffault qui a travaillé trente-neuf ans dans le site de la fonderie. J’étais côté tôlerie, chaudronnier soudeur. Le pavillon étant dans le fond, collé au bâtiment administratif. C’était le local de la CGT. »
La société Raguin-Cantin vient de terminer la toiture du pavillon. Jérémie Raguin donne un dernier coup de chiffon aux tôles du pavillon avant de commencer le démontage des échafaudages. Sur ce chantier patrimonial où se mêlent savoir-faire traditionnel et technique moderne, Benoît Cantin ne cache pas sa satisfaction d’avoir réalisé la rénovation de la toiture En haut du toit à quatre pans, nous avons posé une jupe en plomb et un épi de faîtage.
En démontant l’ancien toit, les charpentiers couvreurs avaient découvert cette finition, mais en bois. Je pense que le bois était recouvert de plomb, mais le métal a dû être volé. On a récupéré la forme en bois qui pourrissait pour refaire le faîtage à l’identique avant de le recouvrir.
Prochaine tâche, la pose des fenêtres offertes par l’entreprise Bignon, située à Port-Brillet. La fonderie, c’est le symbole de la commune »,
déclarent Benoît Cantin et Jérémie Raguin, habitant de Port-Brillet.
Ouest-France