Il est possible de produire des hydrocarbures à partir d’eau, d’air et d’électricité. Avec l’essor des énergies renouvelables, on peut produire des carburants neutres en émissions. Une solution qui tombe à pic pour sauver le moteur à explosion, cher aux constructeurs allemands.
L’industrie automobile allemande met les bouchées doubles sur l’électrique. Pas moins de 40 milliards d’investissements sont prévus entre 2017 et 2020. «La plus importante somme au monde», à en croire le patron de la fédération des constructeurs (VDA) Matthias Wissmann. Avec cette débauche de moyens, il estime que 15 % à 25 % des immatriculations concerneront des véhicules électriques en 2025 en Allemagne.
Conclusion : le moteur à explosion restera d’actualité pour encore bien longtemps.
Or, il vit sous la menace des tribunaux outre-Rhin. Les rejets polluants, en particulier des diesels, grèvent la qualité de l’air des grandes agglomérations. Des interdictions de circulation sont à l’ordre du jour. Le 22 février prochain, la plus haute juridiction administrative doit décider si communes et Länder peuvent prononcer de tels bannissements et engager un scénario catastrophe.
Daimler, BMW et Volkswagen ont toutefois une bouée de sauvetage : les carburants de synthèse. «Les technologies sont connues depuis des décennies, voire un siècle pour l’électrolyse.
En effet, l’Allemagne produisait et utilisait les carburants de synthèse durant la seconde guerre mondiale.
Quant à l’énergie électrique, on va la produire (et la stocker) où et comment ?
Une des façons de stocker de l’énergie à bas coût expliqué sous le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=N2u…