Selon La Montagne :
Sans surprise, la fonderie Bréalu de Vaux est reprise par le groupe américain Diversified Machine Inc (DMI).
Les salariés de la fonderie Bréalu ont appris mardi après-midi le nom de leur repreneur. Sans surprise, c’est le projet de DMI qui a été retenu par le tribunal de commerce de Montluçon. Le poids financier du groupe américain, ainsi que le soutien de clients importants (Renault et Ford) ont fait pencher la balance en sa faveur. « DMI est en mesure d’apporter un volume d’affaires complémentaires à l’activité actuelle, avec pour objectif de la pérenniser puis de la développer », a jugé la juridiction montluçonnaise.
Le groupe américain, qui estime pouvoir doubler le chiffre d’affaires de Bréalu entre 2012 et 2015, va licencier 114 personnes, dans tous les secteurs.
Mardi soir, les représentants des salariés ont accueilli la nouvelle avec beaucoup de recul : « On est content d’avoir un repreneur et, en même temps, ennuyés par le nombre de licenciements, résume Didier Verrier, le secrétaire-adjoint du comité d’entreprise. On avait une préférence pour l’offre d’Aiken qui n’avait malheureusement pas les mêmes moyens que DMI. L’idéal aurait été un mélange des deux projets. »
Le groupe DMI, qui a réalisé sept acquisitions majeures ces cinq dernières années, jouit d’une « importante trésorerie d’exploitation ». Pour parvenir à valoriser Bréalu, il compte sur une « augmentation des commandes, une optimisation des procédés de fabrication et une compétitivité plus forte des produits proposés. »
La reprise de la fonderie Bréalu de Vaux (Allier) par le groupe américain DMI (Diversified Machine, Inc) prévoit la suppression de 114 emplois sur les 281 que compte le site bourbonnais.
DMI, qui possède des usines aux Etats-Unis, Mexique, et en Espagne, met ainsi pour la première fois le pied en France. Il emploie 1500 personnes pour un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars en 2009.
Encore une société française qui va donc disparaitre d’ici quelques années, par petites touches (changement de nom, puis vagues de licenciements, fermeture de sites, captation du portefeuille-client et du savoir-faire, etc), au bénéfice des financiers US et des fondeurs low-cost…
Phénomène tellement récurrent lors de reprise par des compagnies US, dans tous les domaines de l’indsutrie, que cela ne révolte hélàs (presque) plus personne!!
Aux rythmes ont vont les choses, d’ici quelques années. Tout le monde sera soit Asiatique, soit Américain.
Le père B. a toujours acheté à 1 euro, mais n’ai jamais compris comment lancer la pièce sur sa tranche pour qu’elle tombe côté pile…
La pièce de monnaie tombe du côté opposé et montre la nature de l’être…
L’erreur est inhumaine, laisssons au latin sa vérité
Le rachat de Bréalu était une connivence
Lâcher après un acquis pour cela, était l’évidence des tractations (Fabrice or not…etc…)
Une partie de golf se joue sur un terrain propice, mais pas trompeux voire trempé..