«À ce rythme, il n’y a plus d’avenir»
Le PARISIEN –
Dans le sud de la France, la fonderie Dechaumont, qui fabrique depuis plus d’un siècle et demi du mobilier urbain, s’attend à voir sa facture d’énergie passer de 1,5 million d’euros à plus de 10 millions dès l’an prochain.
Le patron et ses 150 employés redoutent devoir mettre la clé sous la porte.
Alors que le gouvernement exhorte les entreprises à la sobriété énergétique, les factures des entrepreneurs explosent.
Créée en 1860, la Fonderie Dechaumont, situées à Muret (Haute-Garonne) près de Toulouse, en a vu des crises énergétiques. Mais des comme ça, sans doute jamais. « Ça fait 162 ans qu’on fabrique des pièces de voiries, explique Jean-Baptiste Dechaumont, ESFF 45 ans, septième génération à la tête de l’entreprise. Essentiellement des plaques d’égout, ainsi que les grilles qui entourent les arbres dans nos villes, pour la France, mais également pour la Belgique. »
PIWI : Dechaumont Père et fils sont d’anciens ESFF _ Illustration PW
Muret , une ville que je ne connais que par le Concessionnaire Renault et nous sommes peu éloignés .
La fonderie , un métier que certains d’entre nous connaissent bien pour y avoir fait carrière .
Passionnant , c’est avec peine que nous apprenons les difficultés dans lesquelles se trouvent nombre d’entre elles .