sans énergie décarbonée compétitive »
LES ECHOS –
Déboussolée par la crise énergétique, l’industrie française et européenne risque de ne pouvoir supporter davantage ce choc asymétrique qui préserve largement les Etats-Unis et la Chine, affirme Alexandre Saubot, le président de France Industrie.
« L'environnement actuel fragilise brutalement l'industrie européenne et nous risquons en France un décrochage de compétitivité particulièrement grave pour l'industrie », juge Alexandre Saubot.
Entre les pénuries, l’inflation et l’énergie, l’Europe et la France ne sont pas du bon côté de la partie…
'environnement actuel fragilise brutalement l'industrie européenne et nous risquons en France un décrochage de compétitivité particulièrement grave pour l'industrie . Les effets de cette crise énergétique sont cependant très variables selon les secteurs et les entreprises. Son impact n'est pas uniforme, il dépend du poids de l'énergie dans les coûts des entreprises, de la stratégie de couverture énergétique, de la capacité à répercuter les hausses de prix à ses clients ou de la dépendance à certains composants critiques.
Quels sont les secteurs les plus exposés ?
L’acier, l’aluminium, le verre… Si aucun signe clair et rapide sur les prix est activé, beaucoup d’autres secteurs industriels vont devoir prendre des décisions aux conséquences dramatiques. Dans une économie ouverte, l’énergie est un facteur clé de succès. Dans un monde décarboné, l’énergie électrique l’est encore plus. Si l’Europe n’est pas capable de fournir une énergie électrique décarbonée aux industriels à un coût compétitif par rapport à la Chine et aux Etats-Unis, le déclin prendra quelques mois ou quelques années, mais il sera inéluctable.
Quel triste constat mais y a-t-il des grosses têtes bien-pensantes et surtout très qualifiées pour trouver des solutions et ainsi nous éviter un plongeon inéluctable.
Notre industrie a besoin de vivre et non pas d’être enterrée comme on peut souvent le constater depuis de très nombreuses années.
Nos énarques et autres politicards en sont-ils conscients et capables de redresser la barre ???
Il y a un seuil inférieur au delà duquel il n’y plus beaucoup d’espoir et je crains qu’il ne soit déjà atteint.
On se berce d’illusions en prononçant certains mots comme réindustrialisation, protectionnisme mais avec quoi ? avec quelle main d’oeuvre ? à quel salaire au même niveau que celui qui fait le réassort des pâtes au supermarché ?
Je reviens aujourd’hui même du Mondial de l’Automobile que l’ancien ministre Luc Chatel à réussit à préserver au titre de la filière automobile, mais qui y avait-il ?
Jeep, Peugeot et DS du groupe Stellantis, Renault, Dacia et Alpine et un bon nombre de constructeurs chinois inconnus.
Pourtant les pièces de fonderie en aluminium ne manquent pas et des grosses mais qui les produit ? pas les fonderies françaises puisqu’elles ont fermé.
Alors comme je l’ai déjà dit, il y a le CAC40 avec des entreprises fleurons de notre savoir faire mais ils ne font absolument pas travailler la sous-traitance française.
J’ai présenté cette article à un Professeur émérite de stratégie et
il m’a dit qu’il était entièrement d’accord avec cette article.
Les grands décideurs d’industrie ne font pas de stratégie en Europe depuis des années, un avantage concurrentiel, des facteurs clés de succès, parler en avec vos patrons je ne suis pas sur qu’ils maitrisent la chose…