MESURES Optimisation des process industriels.
Le Cetim et le CTIF ciblent la transformation des PME et la transition écologique
Les objectifs des deux centres techniques jusqu’en 2023 viennent d’être fixés, en accord avec l’État, la FIM et la Fédération Forge Fonderie.
Les contrats d’objectifs et de performance du Centre technique des industries mécaniques (Cetim) et du Centre technique industriel de la fonderie et de la métallurgie (CTIF) pour les années 2020 à 2023 ont été signés le 7 novembre dernier au Technocampus Composites de Nantes. Outre Daniel Richet et Paul-Henri Renard, directeurs généraux respectifs du Cetim et du CTIF, les signataires comptaient Agnés Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Henri Morel, président de la Fédération des industries mécaniques (FIM), et Nicolas Grosdidier, président de la Fédération Forge Fonderie.
Le cadre de travail a été redéfini en visant d’une part, le renforcement des indicateurs d’impact sur le tissu de PME, d’autre part, la réaffirmation des priorités stratégiques que sont l’innovation, la transformation des PME vers l’industrie du futur et la transition écologique, et enfin, la poursuite du décloisonnement entre les centres techniques industriels. Ce dernier point consiste en particulier à approfondir les pistes de rapprochement permettant d’offrir un meilleur service aux entreprises et de réaliser des économies significatives.
Pour le Cetim et le CTIF, cela se traduit par la mise en œuvre de la migration des secteurs mécanicien et de la fonderie vers le numérique et les procédés et matériaux innovants, afin de relever les défis du prolongement de la durée de vie des produits, des économies d’énergie et de la réduction des émissions de carbone. Il s’agit également d’appuyer le développement des énergies renouvelables et de l’e-mobilité.
Sont-ce ces organismes qui ont un impact sur l’avenir des cursus scolaires pour ces métiers ?
Si oui, je ne comprends pas la démarche ni les priorités.
On peut former les actifs actuels à « la mise en oeuvre des procédés et matériaux innovants », mais qui de formé prendra leur place dans quelques années ?
Alors qu’on a déjà un mal fou à recruter du personnel formé pour de la fonderie « conventionnelle »,
Alors que les jeunes lycéens ne savent pas sur quel secteur d’emploi miser pour leur avenir,
Alors que les BAC spécialisés (d’où l’on fait naître beaucoup de vocations) ont été rassemblés et généralisé,
Alors que cursus Fonderie est toujours déserté provoquant la fermeture de classes et la réduction du nombre d’enseignants:
Y a-t-il un plan d’action prévu sur la formation des jeunes à nos métiers ?
(autre que la websérie mise en ligne par la fédé en 2016 que j’ai trouvé, avec mon regard de « jeune » de 25 ans, profondément immature et malaisante)…