Le canal de Bruxelles comme vous ne l’avez jamais vu

sous le pinceau d’Alexandre Obolensky, au Musée Bruxellois des industries et du travail de La Fonderie.

Bruxelles reste traversée par une voie d’eau achevée au XIXe siècle, le canal reliant Anvers à Charleroi.

Le peintre bruxellois Alexandre Obolensky, disparu en 2018, aimait laisser clapoter son imaginaire au fil tranquille du canal pour en fondre la poésie dans ses toiles contemplatives. Le Musée Bruxellois des industries et du travail de La Fonderie accroche une trentaine de ses œuvres inspirées par les paysages du canal de Bruxelles.

MAJ :
Le creusement du canal de Bruxelles a commencé en 1551 à la demande de Charles Quint

Au sud de Bruxelles il se poursuit par le canal Bruxelles Charleroi (inauguré en 1832 suite à la demande de Napoléon 1er en 1812)

Le canal Bruxelles-Charleroi est un canal belge à grand gabarit de classe IV, accessible aux convois de 1 350 tonnes. Long de 47,9 km pour sa partie wallonne, il relie Bruxelles à Charleroi et s’inscrit dans un axe nord-sud reliant le port d’Anvers, via le canal maritime de Bruxelles à l’Escaut, d’une part à la vallée de la Sambre (Charleroi, Namur, Liège), et d’autre part à Mons et au nord de la France (Lille, Dunkerque) via le canal du Centre (de Seneffe à Strepy) et l’ascenseur de Strépy-Thieu.

Ce canal a contribué au développement d’usines sidérurgiques dont les Forges de Clabecq.Ce complexe sidérurgique, qui comprenait des hauts-fourneaux, des laminoirs, une coulée continue, une fonderie et une aciérie électrique, a compté jusqu’à 5 324 travailleurs en 1975. Mais la faillite qui suivit fut inévitable.(1996)

Quelques ouvrages sont intéressants à voir sur ces canaux (avec de belles voies cyclables via le réseau RAVEL)

L’ouvrage le plus remarquable sur la partie Bruxelles Charleroi est le Plan incliné de Ronquières., et sur le Canal du Centre les ascenseurs qui n’utilisent que la force hydraulique (La Louvière et Le Rœulx (Hainaut)) et l’ascenseur de Strépy-Thieu