Les Echos.
Le groupe mondial Le Bélier dont le siège est implanté en Gironde à Vérac et spécialisé dans la fabrication de composants en aluminium pour l’automobile (systèmes de freinage, suspensions, supports moteurs, turbocompression…), est en pleine croissance.
C’était une autre époque. En 2009, Le Bélier générait péniblement un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros, pour une perte nette de 1,4 million d’euros.Ballottée par la crise, l’entreprise familiale basée à Vérac, en Gironde, décide alors de réduire drastiquement ses effectifs qui passent de 3.200 à 2.000 salariés.Et choisit de miser gros sur la conception de pièces aluminium à plus forte valeur ajoutée utilisées dans les systèmes de freinage, les pièces de suralimentation des moteurs, et les chassis et suspensions.
En parallèle, la société profite du changement d’attitude des constructeurs. Longtemps hésitant à intégrer l’aluminium – car plus coûteux que l’acier –, ceux-ci se laissent convaincre du fait de la pression croissante des réglementations environnementales, qui incitent à alléger la masse des véhicules pour réduire la consommation.
Dans le même temps, l’entreprise contrôlée par la famille Galland (dont le fils Denis a suivi les cours du Syndicat des Fondeurs) s’internationalise, dans le
sillage de ses clients grands équipementiers. Hongrie, Serbie,Chine,Mexique…92 % de son chiffre d’affaires est réalisé à l’international. Et l’automobile ne fait pas
tout: d’ici à 2020, Le Bélier veut doubler ses ventes dans le secteur aéronautique.