. Après un courrier des membres du comité de suivi de Saint-Gobain PAM le 27 octobre et un communiqué de la députée de la 6e circonscription Caroline Fiat, d’autres réactions suivent. Dont celle de Gérard Liger, maire d’Atton, vice-président de la commission Finance à la Communauté de Communes du Bassin de Pont-à-Mousson, et ancien directeur des services financiers de Saint-Gobain PAM. Et même si cela fait vingt ans qu’il a pris sa retraite, il connaît bien l’entreprise puisqu’il a travaillé quarante et une années à Saint-Gobain PAM.
Gérard Liger ne se voile pas la face. « La situation est préoccupante », mais l’ancien directeur des services financiers garde espoir. « J’ai connu des situations difficiles que l’on a su surmonter ». L’espoir, toujours de l’espoir. « Je ne peux pas ne pas y croire, cela aurait tellement de mauvaises retombées économiques pour le territoire », fait-il remarquer assez sagement. Mais il n’oublie pas sa casquette d’élu local. « Une autre inquiétude est la baisse des dotations de l’État qui engendre une baisse de l’investissement public. Or, sur le marché français, les collectivités sont les clients les plus importants pour les activités de centrifugation et de fonderie », analyse le maire attonais.
L’histoire de Saint-Gobain rentre aussi dans la partie. Rappelez-vous en 1970 quand Saint-Gobain sort extrêmement fragilisé d’une OPA hostile et va fusionner avec la compagnie de Pont-à-Mousson, pour devenir ce que l’on a connu sous le nom de Pont-à-Mousson SA. « N’oublions pas que c’est la compagnie de Pont-à-Mousson qui a sauvé Saint-Gobain. Espérons que si des problèmes se profilent, Saint-Gobain saura rendre la pareille et garder le fleuron que représente l’usine de Pont-à-Mousson », conclut Gérard Liger, convaincu de l’avenir du haut-fourneau.
Bonjour,
je ne peux pas laisser passer cet article sans réagir.
Si PAM a sauvé Saint-GOBAIN,il ne s’est pas gêné pour couler la SOCIETE GENERALE DE CENTRIFUGATION de Bar le Duc (Meuse),
elle avait sa place dans le monde de la Fonderie.