Au troisième trimestre, le nombre de véhicules légers (voitures et utilitaires de moins de 5 tonnes) produits par les deux constructeurs, dans l’Hexagone, a chuté de 12,8 %, à 291.500 unités, selon les chiffres publiés, hier, par le Comité des constructeurs français d’automobiles. Sur les neuf premiers mois de l’année, sous l’effet de la crise, les deux constructeurs n’ont assemblé que 1,05 million de véhicules, en France, un chiffre en chute de 18,7 %. Du fait de ce rythme, le cru 2013 devrait, certainement, être pire que celui de 2009, pourtant record, quand la production avait plongé de 15 %, à 1,5 million de voitures.
Ce plongeon est, notamment, dû aux déboires de PSA, qui a vu sa production reculer de 19,6 % de juillet à septembre, et de 23,7 % depuis le début d’année. Du côté de Renault, la production est revenue à la hausse au troisième trimestre (+ 3,2 %), mais reste négative (- 7,7 %), depuis le début d’année. Au niveau mondial, du fait de la situation de PSA, les deux constructeurs produisent presque le même nombre de véhicules (2,12 millions pour PSA, 2,06 pour Renault).
Au final, la France voit sa part reculer sensiblement dans l’organisation industrielle des deux groupes. Elle concentre 32 % des volumes de PSA (contre 39 % il y a un an) et 17,8 % pour Renault (contre 20,2 % en 2012). De quoi rendre d’autant plus indispensables les accords de compétitivité signés par les deux constructeurs cette année…
Si depuis plusieurs années Renault arrive à compenser sa chute c’est grâce à Dacia n’en déplaise à certains
C’est ce qui explique également que le chiffre de la production totale de Renault bouge peu d’années en années. Derrière il y a 3 marques Renault, Dacia et Samsung et de plus il y a du Dacia badgé Renault… sur tous les continents.
Mais ou sont passées les 3 voir 4 millions de véhicules promis depuis une décennie ?