– La fraternité perdurera, pourvu que des atmosphères physiques lui permettent d’exister. Dans un monde numérique, une usine française ou européenne restera quoiqu’il arrive un endroit physique où les femmes et les hommes collaborent dans un but commun. Chaque usine peut être une « oasis de fraternité » au sens d’Edgar Morin.
– L’ascenseur social ne doit pas se jouer uniquement à l’école. Une usine française ou européenne restera quoiqu’il arrive un lieu où chacune et chacun peut espérer gravir les échelons. Cela, sans qualifications préalables, mais à force de travail et de mérite.
➡️ Ces deux impacts, fraternité et ascenseur social, ne sont pas exhaustifs. 𝐋’𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 de l’Industrie est 𝐩𝐞𝐮 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞, mais assurément 𝐩𝐚𝐥𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞, notamment à l’échelle des territoires locaux.
Voilà ce qu’il m’a tenu à cœur de défendre lors de la remise de diplôme 2024 de Centrale Nantes devant Centrale Nantes Alumni (CNA) dont voici deux extraits.
La réindustrialisation française et européenne est bien plus qu’une question de transition écologique ou de souveraineté économique. Réindustrialiser, c’est continuer de faire société.
Là où l’Industrie prospère, les sociétés se soudent. Là où elle décline, les tissus sociaux se déchirent. 💬
Au-delà des enjeux de transition écologique et de souveraineté économique, l’Industrie joue un rôle fondamental dans 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥 de nos territoires.