Extraits de La Montagne
La fonderie PSA de Sept-Fons, qui a enregistré une baisse des volumes de 15 % au premier semestre, ne sera pas épargnée par ce plan massif. Vingt postes sur les sept cents que compte le deuxième employeur privé de l’Allier devraient être supprimés : huit ouvriers, neuf techniciens et trois cadres. Il nedevrait s’agir que de départs volontaires.
« Environ trente milliards ont été investis en dix ans pour l’ensemble du groupe. Pour quels résultats ? La 1007 a été une catastrophe, on est arrivé en retard sur le marché du 4×4, la 407 coupé n’est pas à la hauteur et notre modèle de sport, la RCZ, est construite chez un constructeur autrichien.
« On peine encore à réaliser. À Dompierre, nous sommes déjà engagés dans un plan de redéploiement des emplois et des compétences. J’imagine mal comment la direction va trouver vingt volontaires au départ. Et partir pour aller où ? »
PSA a expliqué ses décisions par des prévisions d’une baisse durable du marché européen, où le constructeur vend 60 % de ses véhicules. Tous les regards se tournent vers le 25 juillet. Le constructeur dévoilera ses résultats semestriels et le gouvernement Ayrault ses premières mesures face à son premier défi économique.Pierre Raynaud
La fonderie de Ayvelles à Charleville (08)
selon l’ UNION
Les postes supprimés ne concernent pas la production mais « les services d’appui », selon la terminologie en vigueur dans l’entreprise (laboratoire, environnement, administratifs etc.).
La répartition est la suivante : 49 ouvriers, 32 ETAM (techniciens), 17 cadres.
Sans parler des 10,0 Mrds d’euros gâchés dans le pland de rachat d’actions de ces 10 dernières années.
On peut décemment se poser la question de savoir si ces 10 Mrds n’auraient pas été mieux investis ailleurs (dans la R&D, dans l’Internationalisation, dans le Design, etc)…