L’article rappelle que sur la base du procédé CTIF, le projet ANR FOAM a réuni de 2011 à 2015 des industriels et des universitaires. Parmi les participants à ce projet, Charlotte Kalck, ingénieur R-D chez TNI souligne les opportunités offertes par ces matériaux dans le secteur nucléaire. Pour François Rochat, responsable R-D chez Mota, un fabricant de systèmes de refroidissement pour véhicules maritimes et terrestres «Les mousses métalliques pourraient remplacer les échangeurs thermiques multitubulaires, le procédé CTIF permet de fabriquer un système complet en une seule pièce de fonderie, plus léger et plus efficace.»
Pour les applications thermiques, les mousses métalliques pourraient servir au stockage de la chaleur issue des panneaux solaires, via l’utilisation de matériaux à changement de phase » explique Patrick Hairy. La société Loupi à Pantin (93) utilise déjà ces mousses pour favoriser la dissipation de la chaleur de ses LED.
La modélisation : une nouvelle étape
En conclusion, l’article souligne que grâce à la modélisation numérique décrivant le procédé de production, une nouvelle étape vient d’être franchie qui permettra l’accélération de la production en série des mousses métalliques. Comment le métal s’écoule-t-il en milieu poreux ? A quelle température le porter pour que sa solidification intervienne au bon moment ? Pour Hervé Duval de CentraleSupélec, partenaire du projet Foam «… la meilleure compréhension des phénomènes physiques pourrait démultiplier les applications des mousses métalliques.»
Source Usine Nouvelle du 25 août 2016
Sur le sujet lire aussi :
http://www.ctif.com/trois-questions-a-celine-joannan-du-groupe-mersen/
Et voir les vidéos :
http://www.ctif.com/didier-tomasevic-ctif-presente-le-logiciel-smartfoam/
http://www.ctif.com/eric-maire-de-linsa-lyon-presente-la-caracterisation-des-materiaux-cellulaires-metalliques/
http://www.ctif.com/journee-ctif-mousses-metalliques-mars-2016/
Nous avons eu une présentation de cette technologie en 2014 à l’université d’aix la chapelle, le procédé était déjà rodé et mis au point apparemment avec le concours de chercheurs et des équipementiers allemands (BMW/Mercedes)
Selon mes souvenirs, le chercheur comptait remplacer les mousses des casques de motos par des mousses métalliques afin de mieux protéger les utilisateurs.