La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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lundi 05 Oct, 2015
Catégorie : Selon la presse

La fonderie d’art française meurt à petit feu

C’est sous se titre que le journaliste David Robert publie dans la revue « le journal des arts » un cri d’alarme fruit d’une enquête parfaitement documentée. Et de rappeler que les fonderies Landowski, Clémenti, Delval pour ne citer que les plus célèbres viennent de fermer leurs porteshl5.jpg.

Dans l’attente de pouvoir publier cet article, souhaitons de meilleures auspices à Hubet Lacroix rencontré mardi sous les arcades du Palais Royal où il vient d’ouvrir une galerie.

Hubert Lacroix : « aujourd’hui en Chine, tout est fait en trois semaines au détriment de la qualité »
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L’un après l’autre, les grands noms de la fonderie ferment leurs portes en raison d’une baisse de la demande et de la délocalisation en Chine. Le marché français ne peut supporter qu’un petit nombre d’acteurs.
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L’odeur de cire fondue, la poussière des plâtres, la grande histoire des traditions perdues… dans ce décor suranné à souhait, vibrent le bruit des ciseleurs et la flamboyance des coulées. Tous les ingrédients sont là pour le portrait doux-amer d’une corporation coincée dans le temps, entre la nostalgie d’un Paris capitale de l’art moderne et la fierté désuète d’un savoir-faire ancestral. Mais les chiffres sont là et n’ont rien de poétique : le bronze français est en liquidation avec lui avec lui quelques centaines d’ouvriers et leurs savoir-faire.

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