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La Fonderie de Bretagne emploie 350 salariés
A la Fonderie de Bretagne, il y aura du travail au moins jusqu’à la fin de l’année.
La direction de l’usine, mise en vente par le groupe Renaul20t, a promis mercredi aux 350 salariés qu’elle « assurera des volumes, du travail jusqu’en décembre, et ce malgré la pénurie de composants », a indiqué Maël Le Goff, délégué CGT. La direction a également avancé des prévisions de production d’un volume de « 21.000 tonnes pour 2022 pour Renault, alors que le site possède une capacité de 38.000 tonnes », a ajouté le syndicaliste.
« Est-ce pour achalander un futur repreneur, est-ce de l’info ou de l’intox, on s’interroge. On reste vigilants. Ce que promet la direction ne doit pas donner aux salariés de faux espoirs », a-t-il réagi. Au niveau des investissements, la direction a confirmé que « tout est gelé, malgré de gros gains de productivité », a affirmé le syndicaliste. « On a une installation qui est obsolète, on nous a fait comprendre que son remplacement sera à charge du prochain propriétaire », a-t-il ajouté.
L’usine bloquée pendant deux mois au printemps
Selon la CGT, les salariés de la Fonderie connaîtront le 13 octobre le nombre de repreneurs potentiels. Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d’échappement, ainsi que des différentiels de boîtes de vitesses.
En mars, les salariés de la Fonderie de Bretagne avaient entamé un mouvement de grève qui avait duré deux mois pour demander leur maintien dans le groupe Renault, après que le constructeur avait annoncé le 11 mars la mise en vente de l’usine afin de « pérenniser les activités et les emplois ».
Avenir très incertain, surcapacité en fonte en Europe et dans le monde avec des des unités de production très compétitives.
Toutefois je n’ai toujours pas compris ce retournement de stratégie:
– époque Carlos Ghosn, on reprend la fonderie, on la modernise ce qui à été en partie réalisée et on la charge pour qu’elle approche la rentabilité.
– époque J.D Senard: on s’en débarrasse par tous les moyens
C’est peut-être tout simplement un marchandage: je garde Flins et en échange je ferme l’usine de Choisy bien placée pour un projet immobilier et je me débarrasse de cette fonderie dont l’avenir est très incertain.