à la Côté Saint André, article paru dans le Figaro. Une manière de faire connaître et faire parler de la fonderie. Mon informateur en profite pour ajouter : »Quand on est à la retraite, on regarde les autres reprendre le boulot …..Pas mal …. Hein ..? ». En effet, on leur souhaite à tous « bon courage ».
La Côte Saint-André dans le Dauphiné, ville natale d’Hector Berlioz, célèbre ainsi son anniversaire. A l’affiche cette année, des concerts de prestige et de grands évènements populaires comme ces coulées de cloches.
Le Figaro.
La manifestation iséroise, qui fête sa vingtième édition dans le village natal du compositeur, à La Côte-Saint-André, s’est offert jeudi pour sa soirée d’ouverture une fonte traditionnelle de cloches.UNE PROGRAMMATION AMBITIEUSE ET POPULAIRE
Gardées en terre au pied des ruines du château de Bressieux le temps du refroidissement, les deux cloches ont été démoulées dimanche devant le public. Crédits photo : Gérard Gay-Perret_Festival Berli
Il est presque 23 heures lorsque débute, en contrebas des ruines de Bressieux, un bien étrange ballet. Une dizaine d’hommes, encapuchonnés à la manière de cosmonautes et vêtus de combinaisons calorifuges à base d’amiante, se relaient dans une obscurité quasi totale pour faire couler dans des rigoles creusées à même la terre plus d’une tonne de métal en fusion. Objectif? Réaliser, sur le site enchanteur et romantique en diable du château de Bressieux, à 9 kilomètres de La Côte-Saint-André, deux cloches de 300 et 600 kg. Respectivement, le sol et le do dont Berlioz fait usage dans sa Symphonie fantastique. L’événement est colossal. Commandées par le Festival Berlioz de La Côte-Saint-André pour son 20e anniversaire (pour un montant de 40 000 €), elles sont fondues dans des moules enterrés selon une technique ancestrale, décrite par Diderot dans son Encyclopédie.
Et pas un mot sur le Maître Mouleur Fondeur qui a réalisé cette belle coulée devant un public admiratif !
Paccard peut-être ?
Non pas du tout, il s’agit de la fonderie Bollée, à Orléans.
Bravo