La cloche des Jeux Olympiques est la fierté des Normands ! – .
« C’est une joie indescriptible. Il est évident que tout le monde dans l’entreprise a voulu participer au projet ! » Paul Bergamo, le directeur de la fonderie Cornille Havard, située à Villedieu-les-Poëles (Manche), semble encore émerveillé par la période que traverse son entreprise. Après de longs mois passés à restaurer les prestigieuses cloches de Notre-Dame de Paris, la petite fonderie normande s’est vu confier la construction de la cloche… pour les Jeux Olympiques !
C’est cette fameuse cloche que l’on peut apercevoir au bord du Stade de France et que nos champions olympiques de rugby à 7, emmenés par Antoine Dupont, ont été les premiers à sonner, après leur victoire contre l’Uruguay. C’est une tradition de ce sport de sonner une cloche après chaque victoire. Mais il faudrait désormais l’entendre tout au long de ces Jeux Olympiques et Paralympiques car il est prévu que les athlètes, après une victoire ou un record, viennent la sonner. Il faudrait donc l’entendre souvent désormais puisque les épreuves d’athlétisme viennent de débuter au Stade de France (Seine-Saint-Denis).
« C’est évidemment un symbole très fort. Partout dans le monde, dès qu’une cloche sonne, on sait qu’il se passe quelque chose. Ici, dès qu’on l’entend, c’est que quelqu’un a gagné une épreuve ou battu un record. Cela touche tout le monde. On a travaillé de nombreux mois en amont. Et c’était évidemment très exaltant pour chacun d’entre nous d’être associé à un événement d’une telle ampleur. On sort de la restauration des cloches de Notre-Dame qui sont faites pour durer plusieurs siècles, dans l’esprit des bâtisseurs de cathédrale.
Et puis, à côté de ça, on a fabriqué cette cloche olympique, sur mesure, pour répondre à un événement qui va durer à peine un mois. Et on se rend compte que notre investissement, la passion des équipes est la même. D’ailleurs, on a appris que le comité olympique pourrait offrir cette cloche à Notre-Dame.
C’est une véritable émotion pour nos 17 collaborateurs. Comme si toutes ces histoires se croisaient. »