Les Echos –
Le chinois Jingye a annoncé mardi la reprise de British Steel en faillite, mais sans l’usine d’Hayange, dans l’attente d’une réponse du gouvernement français. Celui-ci a de son côté reçu quatre autres offres sur l’usine de rail mosellane.
Qui va reprendre l’usine de rails d’Hayange ? Au lendemain de l’annonce par le chinois Jingye de la reprise de British Steel en faillite, sans son usine française, la question est sur toutes les lèvres en Moselle. Officiellement, l’industriel chinois est toujours dans la course. Il affirme attendre l’accord du gouvernement français, qui a placé cette usine de 400 salariés dans la procédure des investissements étrangers en France soumis à autorisation.
Fabriquant des rails pour la SNCF, elle est considérée comme un actif stratégique. « Nous sommes toujours intéressés par l’usine d’Hayange …, et nous espérons avoir prochainement une réponse positive des autorités françaises », affirme le directeur général de Jingye, Li Huiming, dans le communiqué.