les Echos
Après avoir diminué de façon quasi ininterrompue de la fin 2001 à la fin 2017, les effectifs salariés sont repartis à la hausse e n 2018, avec plus de 12.000 recrutements, selon l’Insee. L’Insee qui anticipe un millésime encore meilleur pour 2019, avec plus de 17.000 embauches. Evolution très appréciable après des années de fermetures ou de délocalisations d’usines.
Les métiers suivants seront donc très recherchés : carrossiers, mécaniciens ou électroniciens véhicules, ouvriers qualifiés de maintenance, ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal, ouvriers qualifiés de la maintenance en électricité-électronique, ou dessinateurs en mécanique…
Piwi ose ajouter : les métiers de la fonderie !
Les embauches, je n’en doute pas.
Par contre, de plus en plus de plans de licenciements comme les 1000 a Ford, les 1900 de Conforma, les 400 de New Look, les 1 000 de PSA Mulhouse, les 1 000 de General Electric, les 850 de Castorama et Brico Dépôt, 130 licenciements chez Exel Industries, 40 chez Arcomic, 29 Hardi Evrard, 160 WN, 61 Neovai, 26 Sermix, 98 Danzer, 61 Invicta, 51 Alcura, 120 FVM, 70 Sucrerie Erstein, 322 Famar, 390 Radio France, 300 Sanofi, 500 Canal +, 800 Afpa, 120 Konecranes…
Piwi : « et demain les laboratoires homéopathique Boiron. »
Perso, pour l’homéopathie, cela se comprend (pas de preuve d’efficacité).
Mais, toutes ces embauches dans l’industrie ne compenseront jamais les centaines de milliers d’emplois perdus depuis des décennies. Inutile de rêver. C’est un épiphénomène, dont il faut bien sûr se réjouir pour ceux qui (re)trouvent le chemin de l’emploi, mais qui ne permettra pas de retrouver les années fastes. Et comme le souligne HGR, les charrettes de licenciement (fermeture, délocalisation, etc) ne tarissent pas…
Et, d’après ce qui se dit dans les milieux économiques et financiers, la prochaine crise qui se prépare, pourrait être bien pire que celle que nous avons connu en 2008, et dont certains pays ne se sont pas encore remis.
« Un homme qui n’est pas informé est un sujet, un homme informé est un citoyen. »
Je rajouterais :
« Il n’y a jamais de crises financières, mais des choix politiques ayant des conséquences financières. »