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Par : piwi
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vendredi 06 Août, 2021
Catégorie : Piwi en vadrouille

L’industrie du vélo français, un « village gaulois » qui ne demande qu’à revivre

Les Echos – Photos Piwi musée la Manu de Saint Etienne –


Autrefois florissante, l’industrie française du vélo ne se résume plus qu’à une poignée d’assembleurs et d’accessoiristes. Le boom du cycle lui redonne toutefois un coup de fouet, même si le plus dur reste à faire : relocaliser le nerf de la guerre, les composants, sur le territoire.

La PME nordiste O2Feel, qui rapatrie un tiers de sa production près de Lille, Valéo, qui s’associe à la jeune pousse Effigear pour lancer un moteur pour vélo électrique et concurrencer Bosch… Ce ne sont pour l’instant que quelques notes éparses, mais elles pourraient finir par former une symphonie : et si le vélo made in France renaissait de ses cendres ?

Laminée par l’avènement de la concurrence asiatique dans les années 1990, l’industrie française du cycle, autrefois florissante, ne se résume plus qu’à une poignée d’assembleurs – ces entreprises qui conçoivent et montent les vélos au bout de la chaîne logistique – et d’accessoiristes. Les bassins industriels, qui comptaient au plus fort plusieurs milliers de salariés, ont disparu pour laisser place à un tissu fragile de PME et d’artisans. Les effectifs de l’industrie plafonnaient en 2016 à… 2.531 emplois, selon la Confédération européenne de l’industrie du vélo.

Depuis un peu plus d’une décennie, les belles histoires se multiplient et laissent entrevoir un certain potentiel pour le vélo tricolore. C’est ici Moustache Bike, devenu en dix ans le premier vendeur de vélo électrique français (en valeur) avec 50.000 unités écoulées l’an passé.

Ingéniosité

Entretenir un savoir-faire, Fabriquer en France et gagner des parts de marché : l’équation n’est donc pas insolvable, mais suppose une bonne dose d’ingéniosité.

Sans oublier l’évolution des mentalités, aussi bien chez les industriels que les clients. « Aujourd’hui, le consommateur est prêt à payer significativement plus cher pour une chaîne d’approvisionnement locale. On le disait il y a dix ans mais ce n’était pas vrai », reprend Matthieu Brunet.

Ce goût du « made in France » sied tout particulièrement à l’industrie du cycle, encore auréolée des épopées du Tour de France et des marques mythiques comme Gitane ou Peugeot. Le tout sur un marché électrisé par la crise des « gilets jaunes », par les grèves inédites de la SNCF et de la RATP puis par le Covid – en 2020, le marché français du vélo a enregistré une croissance de 25 % et a dépassé pour la première f

Zone de commentaire !

2 commentaires pour : "L’industrie du vélo français, un « village gaulois » qui ne demande qu’à revivre"

  1. Encore faut-il que les fabricants (assembleurs) français fassent des progrès en matière de qualité et de fiabilité.

    Je viens d’en faire l’expérience avec l’achat de 2 VAE assemblés en France, d’une marque bien connue et achetés en magasin de sport,

    c’est loin d’être au top, et je ne parle pas du SAV: Dommage

  2. C’est un Stéphanois qui vous le dit :SAINT-ETIENNE était la capitale du cycle et de l’armement, certaines personnes ont du connaître MANUFRANCE qui a été fermée en 1985 .
    La fermeture de cette belle entreprise reste un mystère ? certains disent qu’elle faisait de l’ombre aux autres vendeurs .

    MANUFRANCE a été le premier à vendre par correspondance, je ne me souviens plus le nombre d’articles qui avait sur leur catalogue.
    Les joueurs de L’ASSE de SAINT-ETIENNE avait le maillot vert de MANUFRANCE pendant des années, c’était une belle époque.

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