Les Echos :
Philippe Varin, président de PSA Peugeot Citroën. On a une crise politique en Europe, tant sur l’euro qu’au sujet de la Grèce, et celle-ci a contaminé la sphère financière. Je ne suis pas pessimiste, mais il faut bien regarder la réalité, même si, pour l’instant, nos carnets de commandes sont au même niveau que l’année dernière. »
Chez Renault, on se montre plus serein. « Il y a une très forte volatilité qui rend les pronostics incertains, mais actuellement, je ne vois aucun signal dans nos commandes qui puisse ressembler à un affaiblissement de la demande, affirme Carlos Tavares, directeur général délégué du groupe. En Europe, à la fin août, notre portefeuille est supérieur de 11 % à celui de l’an dernier. Mais il faudra naturellement garder la pression en vue de réduire les coûts. »
Clairement, tout le monde s’apprête à serrer les boulons, fort de l’expérience de 2008. PSA, qui va bientôt arriver au terme d’un plan d’amélioration de la performance de 3,7 milliards d’euros en trois ans, a décidé de passer en revue l’ensemble de ses frais fixes, pour essayer de compenser en interne un affaiblissement prévisible de sa performance commerciale. « Et il n’y a pas de réduction de coûts sans réduction d’effectifs », prédit Philippe Varin, qui a lancé une cinquantaine de groupes de travail sur divers sujets, dès juillet.
En plus une incroyable pénurie de vis fait souffrir de nombreuses usines européennes de PSA depuis la semaine dernière.
En plus PSA a du mal à serrer la vis.
Pourquoi les véhiles fabriqués dans les pays ou la main d’oeuvre est peu couteuse nous coute toujour aussi d’avantage?
Qui empoche les grosses marges?
Comment réduire les coûts ?
En diminuant les tartines de paperasse à remplir pour une pièce de fonderie destinée à l’automobile.
Les montagnes de contrôles, notamment en métrologie, pourraient être largement diminués avec un peu de bon sens. Je ne comprend pas l’intérêt de mesurer un rayon de 5mm avec 50 palpages sur 30 pièces!
Et ce n’est qu’un exemple.
Ce sont comme toujours les équipementiers qui vont souffrir, modérément les ceusses de premier rang mais surtout les autres et d’autant plus qu’ils sont petits !
Combien l’automobile aura-t-elle fait mourir de fonderies et de forges ?
Quant aux conséquences sur le plan humain, c’est une foultitude de questions encore beaucoup plus vastes que nous sommes en droit de poser !