JO de Paris : la vasque, monument en suspens
La montgolfière qui s’élève chaque soir dans le ciel parisien rencontre un engouement populaire impressionnant. Si l’idée de la conserver après l’Olympiade fait l’unanimité, la faisabilité du projet pose de nombreuses questions.
Par Alexandre Rousset les ECHOS
La question s’est imposée presque aussitôt après son allumage. Comme la Tour Eiffel, qui devait être démantelée après l’Exposition universelle de Paris de 1889, la vasque olympique va-t-elle rester après les JO ? L’impressionnante montgolfière est déjà un succès populaire : les 10.000 billets (gratuits) offerts chaque jour pour aller l’admirer dans le jardin des Tuileries se sont arrachés presque aussi vite que pour un concert de Taylor Swift.
Et elle aura réussi un autre exploit : mettre la classe politique d’accord. Deux jours à peine après la cérémonie d’ouverture, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, avait fait part de son souhait de conserver l’oeuvre après les Jeux. « Une très belle idée » a abondé le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal. « C’est une évidence, pour moi, il n’y a même pas de question », a même appuyé Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France.