Elle a marqué les esprits lors des Jeux olympiques et paralympiques. Au Stade de France, la cloche située en bord de piste a été sonnée par bon nombre de champions olympiques ou paralympiques lors d’un rituel immuable.

C’est la star toulousaine Antoine Dupont qui avait lancé la « mode » à l’issue du titre olympique en rugby à 7, dès le premier jour des épreuves.

Cocorico, ce symbole des Jeux est de fabrication manchoise.

Avec d’autres cloches restaurées

Cette cloche en bronze d’environ 500 kg a, en effet, été fabriquée par la fonderie Cornille-Havard dans son atelier de Villedieu-les-Poêles (Manche).

C’est une grande fierté. On est ravi de faire partie, à notre niveau, des Jeux olympiques, de cet événement extraordinaire. La cloche sonne bien. Quand on l’entend à la télé, on imagine ce que les athlètes et le public doivent ressentir au Stade de France. Quand on a travaillé sur ce projet, on a établi un cahier des charges avec Paris 2024. L’idée, c’était que cette cloche remplisse une fonction de signal dans cette enceinte sportive, qu’elle ne soit ni sourde, ni trop violente, ni trop légère. Le fait que ce soient les athlètes qui ont gagné qui la fassent sonner, tout le monde l’écoute presque religieusement.

Le rideau de Paris 2024 désormais fermé, que va-t-elle devenir ? Elle va bien entendu devoir déménager du site de la Seine-Saint-Denis. Mais, elle n’aura pas beaucoup de kilomètres à faire pour entamer sa seconde vie.

Elle n’y sera pas dépaysée puisqu’elle accompagnera, lors de la réouverture du site début décembre, les huit autres cloches endommagées lors de l’incendie de l’édifice religieux, également fondues et restaurées depuis par la fonderie de Villedieu-les-Poêles.

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