Six réformes prioritaires
Disant « se reconnaître » dans le discours de Pierre Gattaz, il estimait que six réformes étaient indispensables pour le Medef. « D’abord, retrouver une gouvernance collégiale qui laisse aux fédérations, aux territoires et aux sensibilités, une place plus grande. Il faut plusieurs vice-présidents sur des thématiques pointues. Il est également vital d’aider les entreprises à augmenter leurs exportations. Poussons-les aussi à adopter des méthodes de management valorisant leurs salariés. Je souhaite que le Medef retrouve, dans le dialogue avec nos partenaires, la culture de la médiation. En matière de fiscalité du chef d’entreprise, je souhaite que soit enfin achevé ce que les lois Dutreil ont commencé d’édifier avec les dispositifs de succession. L’entrepreneur doit pouvoir consolider sa fiscalité à celle de son entreprise. Enfin, il faut faire toute la clarté sur les fonds considérables affectés à la formation professionnelle, qui s’élèvent à 40 milliards d’euros. Ils doivent être gérés de manière transparente et d’abord utilisés pour les formations de long terme ».