en ce mois de Mars. Il avait 91 ans.
La nouvelle m’est parvenue par un bon ami, Daniel Bannwarth, un de ses lieutenants informés par son petit fils Vincent : » »C’était un grand homme qui a marqué son époque dans le milieu de la fonderie et qui a fait la splendeur du groupe Waeles. Homme droit, humain, respectueux de chacun.
Encore une grande figure de fonderie qui disparaît. Mes sincères condoléances à toute sa famille » »
Piwi qui salue ici la mémoire d’un ancien ESF de la promotion 49 se rappelle que dans le bureau de Georges Dumay directeur de la formation professionnelle du SGFF trônait deux photos : celle de Daniel Waeles et celle de Jacques Baudinault, deux éminents Fondeurs auxquels on doit la création et le développement du système de formation Fonderie confié à l’Education Nationale qui dispensait nos savoirs très spécifiques jusque dans ses 22 lycées spécialisés dont 7 conduisaient au BTS fonderie sur modèles et au BTS moules métalliques. Piwi se rappelle les quelques visites éclaires qu’il lui a rendu à Montreuil. un imposant professionnel, ou plutôt un capitaine d’industrie qui a été aussi quelques temps trésorier du grand SGFF vers la fin des années fastes. A l’un de ses fils qui a fait l’ ESFF et à toute sa famille nous témoignons notre grande sympathie.
Le dernier TechNews publie ce message que je me permets de reproduire :
Toute sa vie professionnelle s’est construite au sein des fonderies WAELES. Entré comme apprenti en 1945, il en est sorti en 1994 comme PDG pour prendre sa retraite. Durant cette période, il a introduit moult technologies et alliages faisant passer l’entreprise de 15 personnes sur 1 site à 2 420 salariés sur 16 sites européens de production.
Cette réussite exceptionnelle s’appuie sur des principes qu’il a toujours appliqués :
On ne fait rien sans équipe : Ses « lieutenants », qu’il avait tous choisis, le surnommaient « la locomotive ». Ils étaient tous animés du même feu : la Fonderie, rien que la fonderie.
Quand on veut, on peut : La recherche constante d’un produit toujours plus performant passait par des échanges permanents qu’il entretenait avec les fournisseurs et les clients. La performance du produit était le seul objectif.
La réalité est sur le terrain : Les problèmes ne se résolvent pas depuis un bureau. Sa blouse toujours à portée, il descendait à l’atelier pour
voir, toucher, sentir la matière et écouter « ceux qui font » pour comprendre avant de décider.
Respect pour tous : Les mains d’un travailleur ne sont jamais sales. L’entreprise a besoin de tous ses membres, ingénieurs, opérateurs, administratifs. Tous méritent le même respect. « Il partait tôt le matin, rentrait tard le soir, souvent on ne le voyait pas. Mais on savait qu’il était rentré par l’odeur du croning qui emplissait la maison ». Ses enfants.
Monsieur Jacques BAUDINAULT, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et médaillé de bronze de l’Enseignement Technologique a été le
président de l’ATF de de 1976 à 1978 (plaquette d’or en 1979).
L’ATF présente ses plus sincères condoléances à la famille de Monsieur Jacques BAUDINAULT