et commentez éventuellement….source Les Echos.
Voici un point de vue intéressant qui n’est pas celui d’un lobbiiste :
« Je vais essayer de rester objectif: lorsque je suis arrivé chez Renault (entreprise nationale à laquelle l’état faisait reprendre tous les canards boiteux qui se présentaient) en Octobre 1980 la situation était complètement différente: avec PSA nous nous partagions une très large part du marché national et étions malgré tout très présent en Europe.
Effectivement la production était très française voir européenne (Espagne), la Turquie était une base reculée mais à l’époque les charges patronales étaient à combien alors que les allemands ont été capables de les baisser?
A cette époque il n’y avait pas encore beaucoup de véhicules Japonais, pas du tout de Coréen, et les allemands n’étaient pas ce qu’ils sont devenus (BMW et Audi en croissance chaque année et d’ailleurs il ne faut oublier les milliards injectés par WV pour faire d’Audi ce qu’il est devenu)
Les gammes n’étaient pas non plus si étoffées comparativement à aujourd’hui.
Depuis les choses ont bien changé, coté Renault il y a d’abord eu l’alliance avec Nissan, alliance qui va d’ailleurs se renforcer, la prise de contrôle de Dacia après la chute des blocs de l’est et surtout une statégie d’internationalisation très forte.
Nous devons reconnaître que nos PDG anciens et actuel ont été clairvoyants sur l’avenir, même si certaines choses sont discutables, la perte des métiers en interne…
Au jour d’aujourd’hui, en dehors de l’Amérique du Nord nous sommes présents, directement ou indirectement sur pratiquement sur tous les pays.
Intégrer localement c’est donner aux gens locaux du pouvoir d’achat et c’est capital pour leur pays, pour eux mêmes et bien sûr pour nous. ( Maroc, Algérie, Roumanie, Inde, Iran, Chine…)
Nous avons perdu de l’emploi en France, voir en Europe même si cela est discutable, mais combien en avons nous créer aileurs ?
Depuis plusieurs années la France et l’Europe connaissent des temps difficiles en matière automobiles, si nous n’étions pas à presque 55% voir plus à l’international nous serions dans le rouge et ressemblerions à certains que je ne nommerai pas.
Alors c’est vrai Renault peut donner une image discutable surtout pour une ancienne régie nationale, avoir une réputation très dure avec ses fournisseurs mais je crois que cela est le résultat d’une mondialisation très forte, ou les économies d’échelles sont indiscutables, et pourtant sachez bien que c’est en France et en europe que nous gagnions le plus d’argent.
Je n’ai pas la prétention de faire l’unanimité mais une entreprise de la taille de Renaut Nissan (pas loin de 9 millions de véhicules et 4ème groupe mondail) ne se pilote pas comme une PME.
J’espère que dans quelques décennies ce fleuron français sera encore présent et figurera dans le peloton de tête. »
Je vais essayer de rester objectif: lorsque je suis arrivé chez Renault (entreprise nationale à laquelle l’état faisait reprendre tous les canards boiteux qui se présentaient) en Octobre 1980 la situation était complètement différente: avec PSA nous nous partagions une très large part du marché national et étions malgré tout très présent en Europe.
Effectivement la production était très française voir européenne (Espagne), la Turquie était une base reculée mais à l’époque les charges patronales étaient à combien alors que les allemands ont été capables de les baisser?
A cette époque il n’y avait pas encore beaucoup de véhicules Japonais, pas du tout de Coréen, et les allemands n’étaient pas ce qu’ils sont devenus (BMW et Audi en croissance chaque année et d’ailleurs il ne faut oublier les milliards injectés par WV pour faire d’Audi ce qu’il est devenu)
Les gammes n’étaient pas non plus si étoffées comparativement à aujourd’hui.
Depuis les choses ont bien changé, coté Renault il y a d’abord eu l’alliance avec Nissan, alliance qui va d’ailleurs se renforcer, la prise de contrôle de Dacia après la chute des blocs de l’est et surtout une statégie d’internationalisation très forte.
Nous devons reconnaître que nos PDG anciens et actuel ont été clairvoyants sur l’avenir, même si certaines choses sont discutables, la perte des métiers en interne…
Au jour d’aujourd’hui, en dehors de l’Amérique du Nord nous sommes présents, directement ou indirectement sur pratiquement sur tous les pays.
Intégrer localement c’est donner aux gens locaux du pouvoir d’achat et c’est capital pour leur pays, pour eux mêmes et bien sûr pour nous. ( Maroc, Algérie, Roumanie, Inde, Iran, Chine…)
Nous avons perdu de l’emploi en France, voir en Europe même si cela est discutable, mais combien en avons nous créer aileurs ?
Depuis plusieurs années la France et l’Europe connaissent des temps difficiles en matière automobiles, si nous n’étions pas à presque 55% voir plus à l’international nous serions dans le rouge et ressemblerions à certains que je ne nommerai pas.
Alors c’est vrai Renault peut donner une image discutable surtout pour une ancienne régie nationale, avoir une réputation très dure avec ses fournisseurs mais je crois que cela est le résultat d’une mondialisation très forte, ou les économies d’échelles sont indiscutables, et pourtant sachez bien que c’est en France et en europe que nous gagnions le plus d’argent.
Je n’ai pas la prétention de faire l’unanimité mais une entreprise de la taille de Renaut Nissan (pas loin de 9 millions de véhicules et 4ème groupe mondail) ne se pilote pas comme une PME.
J’espère que dans quelques décennies ce fleuron français sera encore présent et figurera dans le peloton de tête.
Pour info : Renault investit en Lorraine pour produire plus de fourgons Master
La Sovab, filiale de Renault en Meurthe-et-Moselle, va embaucher 450 intérimaires. Il conforte sa position de premier employeur du département.