Ouest France Entreprise –
Le groupement des fondeurs de l’Ouest s’est retrouvé vendredi 18 septembre en assemblée générale au Mans. Une centaine d’entreprises réunie et 8 000 salariés.
Jean Luc Brillanceau DG de FFF, Gérard Thuet président du GFO, Denis JACQUES secrétaire du GFO –
ils s’organisent – Industries
Entretien
Les fonderies d’aujourd’hui ne sont plus celles de Zola ?
C’est fini le temps où les ouvriers en « marcel » et casque sur la tête transpiraient devant les fours. L’un de nos axes de travail est de faire davantage connaître le rôle des fonderies dans la société d’aujourd’hui. Le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, tout est automatisé.
Ça sert à quoi une fonderie des temps modernes ?
Elle est indispensable dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. On fond dans les 468 entreprises françaises – une centaine dans le Grand Ouest – de l’acier, de l’aluminium, de la fonte, du magnésium… Pour fabriquer des pièces utilisées en construction et équipements automobiles et poids lourds, en voirie (bouches d’égouts, canalisations…), dans le ferroviaire (rails, bougies…), dans l’aéronautique (pompes, trains d’atterrissage…), dans les énergies (cuves à fioul, à nucléaire…)
L’entreprise fonderie se porte bien ?
Les effectifs étaient fortement en baisse ces vingt dernières années. Mais depuis 2011, ils se sont stabilisés : 40 000 salariés sur le territoire, dont 8 000 dans le Grand Ouest (dont 13 % de femmes). Ils travaillent dans les fonderies industrielles comme Renault Le Mans, mais aussi la fonderie d’art, à l’image de celle des frères Marcheret en Sarthe. Nous visiterons d’ailleurs les deux ce matin.
Les métiers de la fonderie sont des métiers d’avenir, variés ?
Oui. Les fonderies recrutent actuellement, à tous les niveaux, bac pro, BTS, ingénieurs. Nous disposons de notre propre école d’ingénieurs à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine. L’École supérieure de fonderie et de forge compte trois promos d’une trentaine d’élèves en apprentissage. Sur le même site, nous avons également un organisme de formation et notre centre de recherche.
merci à popo d’expliciter son message que je n’ai pas compris et que je mets en attente . pw
Bonjour
a quand la réouverture de la section fonderie au Lycée Eugene LIVET
morte en 93
Cordialement
Cromagnon