La doctrine actuelle sur le changement climatique est la suivante : l’activité humaine est la cause du réchauffement de la planète et ses conséquences sur la vie des petits terriens que nous sommes sont vraisemblablement suffisamment graves pour que l’humanité toute entière s’empare du sujet.
Comment définir l’activité humaine ?
C’est la somme des actes commis par les 7,8 milliards d’habitants de la Terre.
Ces actes vont du plus simple, comme élever des animaux pour se nourrir, au plus complexe comme envoyer des fusées dans l’espace.
Acheter un jean fabriqué au Bangladesh ou une batterie fabriquée en Chine fait également partie de ces actes.
La mondialisation des échanges a donc logiquement grandement favorisé le réchauffement.
En toute logique il nous faut donc réduire drastiquement ces échanges et consommer ce que nous produisons au plus près.
Tout le reste est du verbiage inefficace.
Transporter sur de très longues distances ce que nous savons fabriquer en France devient un ecocide et la notion de prix passe désormais au second plan.
C’est donc bien la relocalisation massive de notre industrie qu’il nous faut inscrire dans l’article 1 de la constitution.
D’après cette logique, il faudrait donc privilégier le fournisseur le plus proche de l’usine destinatrice du bien, afin de produire au plus près.
Y compris dans le cas où le fournisseur le plus proche se situe juste de l’autre côté de la frontière. En Allemagne ou en Suisse par exemple, puisque le prix passe désormais au second plan.
Toujours d’accord ? Ou on reste dans le verbiage inefficace et le populisme de bas étage ?