LES ECHOS
C’est le règne des « trade-off », comme disent les ingénieurs, c’est-à-dire des compromis.
La France s’apprête à accepter des « assouplissements » autour de l’interdiction des moteurs thermiques en 2035, si elle obtient des contreparties sur le « made in Europe » pour sauver ses équipementiers.
Stellantis accepte quelques retards pour adapter ses plateformes tout électriques à un futur qui s’annonce plus thermique que prévu. Et s’apprête à dégainer un concurrent au Symbioz de Renault.
Mais il y a aussi des « deals win-win », des accords gagnant-gagnant dans l’auto.
Pour preuve, l’accord entre Ford et Renault permettra au premier de garder un pied de ce côté-ci de l’Atlantique, et au second de rentabiliser ses investissements dans l’électrique.
