Les Echos –
Pas moins de 1.050 emplois, dont 800 dans la branche turbines à gaz, vont être supprimés dans le département, auxquels s’ajoutent 250 dans les fonctions supports.
La direction du site, qui emploie 4.400 personnes au total, a fait part ce mardi des modalités du plan social annoncé il y a quelques mois par le conglomérat américain.
C’est donc environ un quart des effectifs du site de Berfort qui sont concernés par ces suppressions de postes. «
Promesses non tenues
Lors du rachat des activités énergie d’Alstom, fin 2015, General Electric s’était pourtant engagé à maintenir les emplois pendant au moins trois ans et à réaliser 1.000 embauches nettes sur la même période. Sous peine, le cas échéant, de devoir verser une pénalité de 50.000 euros par emploi non-créé.
« Lors du rachat des activités énergie d’Alstom, fin 2015, General Electric s’était pourtant engagé à maintenir les emplois pendant au moins trois ans et à réaliser 1.000 embauches nettes sur la même période. »
Quitte à me répèter, les Amerloques appliquent à propos le dicton : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».
Et ce ne sont pas les exemples qui manquent depuis plusieurs décennies. Quand arrêtera t-on en France d’être crédules, naifs et indirectement complices de ce genre de manipulation?
On veut jouer dans la cour des grands, mais on ne s’en donne pas les moyens, les outils…
Pour répondre à mékilékon
le deal était soit créer 1000 postes soit verser 50 millions d’euro à l’état
les 50 millions d’euro étant verser il ont tenu leur part du contrat
Ca, ce n’était que pour créer des postes…ce qui ne fut pas respecté.
Mais maintenant, on en est, en plus, à 1000 postes supprimés.
Cette histoire est la répétition de ce qui se passe à chaque fois.
D’un coté, un gouvernement incompétent en matière d’industrie (pas plus les ministres que leur fameux conseillers, qui sortent des mèmes écoles ou institutions) qui ne regarde que l’emploi immédiat (ce qui serait au premier abord, plutôt à son honneur), mais sans vision stratégique, à moyen et long terme.
D’un autre coté, des entreprises multinationales, bien au courant des marchés, des technologies et de leurs évolutions, entourées de centaines de spécialistes (juridiques, techniques, commerciaux, etc) qui cherchent très souvent à conquérir au moindre coût, des technologies, des clients et portefeuilles qu’elles n’ont pas!! Une fois le fruit pressé, qu’il n’y a plus rien à en tirer à moins de faire des investissements, on bazarde le tout ou l’on revend en faisant la culbute, au grand profit des actionnaires.
On appelle cela la financiarisation de l’industrie…
« Ce sont toujours les employés qui font des erreurs. Les patrons, eux font des expériences. »