Le conglomérat industriel, a trouvé un accord avec le plus gros fonds de pension canadien Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB) pour un montant de 12 milliards de dollars, selon le « Wall Street Journal ».
L’opération marque une étape importante pour GE qui cherche à réduire la voilure dans l’industrie financière
Le portefeuille de prêts de GE Capital, qui rassemble toutes les activités financières du groupe, pèse en effet plusieurs centaines de milliards de dollars, ce qui en fait la septième banque des Etats-Unis par les actifs.
Sous la pression des investisseurs, General Electric a donc annoncé son retrait des activités financières en avril dernier. Elle a depuis déjà cédé 26,5 milliards de dollars d’actifs immobiliers. Elle pourrait toutefois conserver les activités de financement qui viennent en soutien de ses opérations industrielles.
Mais en 2018, son cœur de métier industriel – aéronautique, énergie, transport et santé pour l’essentiel – devrait représenter 90 % de ses profits, contre 57 % l’an dernier. La part des activités financières, qui ont généré près de la moitié des profits en 2014, doit être ramenée à 25 % en 2016.